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Expatriés, transfrontaliers : vos démarches pour la retraite en cours de simplification

La démarche de demande de retraite peut devenir complexe lorsqu’on a cumulé des expériences de travail à l’étranger.

Des initiatives sont en cours au sein de l’Union européenne pour simplifier ce processus.

De plus en plus de Français, ayant étudié un semestre dans un pays de l’Union européenne, poursuivent ensuite leur carrière à l’étranger, et réciproquement pour les citoyens européens travaillant en France.

L’Union européenne compte actuellement près de 9 millions de travailleurs mobiles, auxquels s’ajoutent les travailleurs transfrontaliers, franchissant quotidiennement une frontière pour travailler, notamment 500 000 en France.

Si les conditions pour étudier et travailler dans un pays de l’Union européenne sont simplifiées, les démarches liées à la retraite sont beaucoup plus complexes.

Il revient à chaque individu d’approcher les régimes de retraite de chaque pays où il a travaillé pour reconstituer ses droits, une procédure laborieuse pouvant entraîner des erreurs ou des oublis.

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Vers une démarche unique ?

Dans le but de faciliter l’accès à l’information, l’Union européenne a lancé en 2019 un appel à projets pour tester la mise en commun des bases de données des pays participants.

Quatre pays, dont la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne (régime de fonctionnaires) et la Suède, se sont portés volontaires.

L’expérience a été positive, conduisant à la création d’un site d’information FYP – Europe.

Ce site vise à permettre aux expatriés et travailleurs transfrontaliers de récupérer, en une seule démarche, leurs droits à la retraite accumulés dans plusieurs pays, évitant ainsi la multiplication des demandes.

À l’heure actuelle, le service est encore en phase de construction et seul la Belgique y participe.

D’autres pays, dont les Pays-Bas, la France (prévu fin 2024 ou début 2025), l’Allemagne et la Suède, devraient rejoindre cette base de données.

L’objectif est d’élargir le projet à d’autres pays une fois que ces derniers auront donné leur accord, tout en anticipant environ une année pour que leur base de données intègre le portail.